Le 1er novembre a lieu à Vauvert (Gard) une corrida dite de bienfaisance pour venir en aide à de petits leucémiques et durant laquelle des taureaux sont suppliciés et mis à mort.
Au-delà du fait que les organisateurs ont utilisé la maladie des enfants pour faire du prosélytisme pour les corridas, deux raseteurs Hadrien Poujol et Cédric Mirallès, ont planté des banderilles – harpons d'acier de 5 cm de long – dans le dos des taureaux !
Nombreux sont les défenseurs de la Course camarguaise à être révoltés par l'image tachée de sang qui a été ce jour-là, et pour la première fois, donnée de notre tradition.
Laurence Abeille, qui a déposé une proposition de loi demandant l'abolition de la corrida tout en « préservant » et en « défendant » les courses landaises et camarguaises, a interrogé Valérie Fourneyron, ministre des Sports, dont dépend la Fédération française des courses camarguaises. Elle a adressé également à Gérard Batifort, président de la Fédération, une mise en garde requérant également son intervention. En vain !
De son côté, l'Alliance Anticorrida a remis en cause « l'agrément accordé par le ministère à une discipline sportive dont les acteurs se livrent à des actes de cruauté sur animaux ».