Alliance anticorrida

Connaissez-vous le bistournage ?

Dans cinq départements, (Aude, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault et Vaucluse) certoins manadiers indignes pratiquent encore le « bistournage », opération durant laquelle un taureau, entravé et immobilisé, subit, sans anesthésie, une castration à vif en présence d'amateurs et d'amis de l’éleveur.

Même la presse locale faisait état du « supplice de la pince » et des « instruments de torture »...

La documentation rédigée par l'Institut de l'élevage affirme que « la castration des bovins est source de douleur pour les animaux », et que « la castration à la pince entraine une douleur aiguë et intense lors de la castration ».

Aussi, la souffrance des bovins lors de la castration oblige l'éleveur à prendre ses dispositions pour qu'un vétérinaire soit présent aux fins de réalisation d'anesthésie et de toute prescription pré et post-intervention. Sauf à occasionner les mauvais traitements réprimés par la loi.

Malgré les nombreuses interventions de l’Alliance Anticorrida et de l'Œuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs, le bistournage était toujours en vigueur dans plusieurs élevages. Le ministère de l’Agriculture avait pourtant, et à plusieurs reprises, appelé « l’attention des directions départementales de la protection des populations concernées sur la nécessité de contrôle de cette pratique »...

N'étant pas opposées aux traditions camarguaises, l’Alliance Anticorrida et l'Œuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs agissent contre toute pratique ou spectacle qui portent atteinte à l’intégrité des animaux.

Les deux associations ont déposé plainte auprès des procureurs de la République de Nîmes et de Tarascon contre deux manadiers messieurs Raynaud et Serrano, pour mauvais traitements, le bistournage contraignant les taureaux à subir des souffrances et des douleurs parfaitement évitables. Les éleveurs ont écopé d'un rappel à la loi...