Avec la pandémie du COVID-19, le monde tauromachique s'est retrouvé à l’arrêt, le confinement ayant eu raison de toutes les corridas en Europe et en Amérique du Sud. Les médias locaux font état de « conséquences désastreuses pour l’économie du secteur taurin avec une filière complètement sinistrée »
Quant aux taureaux, les organisateurs parlent de « produits périmés ». Ne pouvant être tué dans l’arène, un taureau qui a dépassé 5 ans devient une « menace » pour le torero. Les éleveurs les font donc abattre pour ne plus avoir à les entretenir. En les vendant à l’abattoir, ils perdent 90 % de la valeur d’une bête, donc de leurs revenus. D'où leurs lamentations quotidiennes dans les médias.
Les aficionados ont exigé de Carole Delga, présidente de la région Occitanie, une aide pour les éleveurs de taureaux de corrida et les entreprises de chevaux de picadors. Les renvoyant dans les cordes, elle a décidé de ne soutenir que les élevages typiques de Camargue honorant ainsi l'engagement pris auprès de l'association en 2016 lors d'une rencontre. Elle avait alors affirmé que l'argent du contribuable ne serait pas utilisé pour financer la corrida. Deux ans plus tard, elle réitérait sa promesse.