À l'instigation de l'Alliance Anticorrida, Claude Jailliard, premier adjoint de Porta (66760) a demandé au maire de présenter une délibération selon laquelle « Il ne peut être toléré que la banalisation de la souffrance animale serve au développement lucratif d'un fonds de commerce, et que l'État ou les collectivités territoriales, subventionnent totalement ou partiellement les corridas ou toutes activités s'y rapportant. »
Après Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) Bully-les-Mines (Pas-de-Calais) Montignac (Dordogne) et Joucou (Aude), Porta est devenue la cinquième commune anticorrida et amie des animaux, le 1er février dernier en conseil municipal.
Même s'il y a peu de chances que Porta organise un jour des corridas, il s'agit là d'une position symbolique adoptée par les conseillers municipaux, au moment où le milieu taurin est lâché par ses plus gros sponsors.
La municipalité a, en outre, décidé de s'opposer à toutes représentations dans lesquelles on torture les animaux et de ne pas autoriser l'affichage ou la publicité inhérents à ce type de représentation.
À l'instigation de #Allianceanticorrida, une 5° commune française devient #anticorrida ! Grâce à son premier adjoint et au dossier monté par @Anticorrida, Porta (66) devient Ville anticorrida et amie des animaux après Mouans-Sartoux, Bully-les-Mines, Montignac, et Joucou. Olé ! pic.x.com/0TLcdtYAt9
— Alliance Anticorrida (@Anticorrida) February 6, 2020