2018 marquera la suppression des corridas de la feria de Carcassonne. L'annulation fait suite à l'amateurisme total de Carcassonne Aficion, club taurin organisateur, sur fond d’échec fond d’échec du montage des arènes et de contraintes de sécurité non respectées. Le club taurin a essayé de se défausser sur les monteurs espagnols, qui auraient dû s'occuper de l'installation de la structure, ajoutant au ridicule de la situation.
Les organisateurs annoncent que les billets seront remboursés à l’Espace culturel Leclerc, que l'on connait bien pour sa promotion systématique de la barbaries des arènes.
De son côté, Audrey Duton conseillère municipale, affronte le Comité départemental olympique sportif, refusant le conditionnement des jeunes à la corrida. Elle s'exprime sur le sujet : « La corrida n’a rien à faire à Carcassonne, ni même ailleurs. Appeler à la tradition ne justifie rien, de nombreuses traditions sont heureusement derrière nous ! Je n’ai pas le gène de la souffrance en moi ».
Enfin ! L'élue courageuse d'une ville @taurine @AudreyDuton, conseillère municipale de @carcassonne affronte le Comité départemental olympique sportif, refusant le conditionnement des jeunes à la #corrida Merci madame ! https://t.co/UWUG0e1qPx
— Claire Starozinski (@Anticorrida) 2 septembre 2018
Le 23 août 2002, l’Alliance Anticorrida assigne le Cercle taurin Carcassonnais devant le tribunal de grande instance de Carcassonne, pour faire interdire les corridas devant y être données alors que la tradition est interrompue depuis bien longtemps. Déboutée en première instance, elle est déboutée le 25 juin 2003, par la Cour d'appel de Montpellier. Pourtant aux termes du sondage commandé, le 17 septembre 2002, par l’Alliance Anticorrida à l’institut Ipsos, 67 % des Carcassonnais interrogés n’ont pas le sentiment que la corrida fasse partie de leur culture et 56 % sont contre le retour dans leur ville des corridas avec poses de banderilles et mises à mort à Carcassonne !